Le métier de chercheur, regard d’un anthropologue

Description

Entrez dans le laboratoire de l’innovation scientifique : un anthropologue révèle enfin les coulisses et les règles cachées du monde de la recherche.

Résumé

Le Premier Mythe : La Pureté Scientifique

Nos sociétés sont traversées par deux mythes opposés. Le premier mythe est souvent défendu par les chercheurs eux-mêmes. Il affirme la nécessité de protéger l’activité scientifique. Cette protection doit se faire contre toute “pollution” extérieure. Sont considérés comme polluants les idéologies et les intérêts. Les passions et les modes sont aussi jugées nuisibles. Ce mythe postule une science isolée et désincarnée. Il imagine la recherche comme un espace neutre. Elle serait épargnée par les influences sociales. Ce faisant, il maintient l’idée d’une objectivité absolue. La science doit rester dans une tour d’ivoire. Elle ne doit subir aucune interférence politique.

Le Deuxième Mythe : La Menace Technologique

Le second mythe représente le point de vue inverse. Il est véhiculé par diverses autorités morales. Ces autorités sont souvent intellectuelles ou religieuses. Ce mythe craint les conséquences des progrès incontrôlés. Il estime que la société doit être protégée en priorité. Il faut sauvegarder ses valeurs essentielles. Ces dernières sont menacées par l’avancée de la science et de la technologie. Le progrès est ici perçu comme une force aveugle. Il serait susceptible de détruire les équilibres sociaux. Ce mythe alimente la méfiance envers l’innovation rapide. Il réclame une régulation stricte de la recherche. Il place la société en position de victime potentielle. Il crée un fossé entre les experts et le citoyen.

La Position Décapante de Bruno Latour

Le philosophe Bruno Latour répond à ces deux visions. Pour lui, la science n’est ni hors ni contre la société. Sa position est claire : la science est dans la société. Cette affirmation est le cœur de son analyse. Elle déconstruit la frontière classique entre science et politique. Latour démontre que la recherche n’est pas un domaine à part. Il s’attaque au capitalisme scientifique au passage. Il en montre les rouages profonds. Ce capitalisme est le premier ressort du dynamisme de la recherche. Il est un moteur économique et social. Sa thèse est une excellente introduction à son œuvre sociologique. Elle est un point de départ pour l’étude des sciences sociales.

L’Engagement dans les Réseaux Socio-Techniques

Latour met en évidence l’engagement constant des scientifiques. Ils sont insérés dans des réseaux socio-techniques. Ces réseaux sont complexes et multifactoriels. Ils opèrent au-delà des frontières classiques. Ces limites séparent traditionnellement l’humain du non-humain. La recherche est une activité collective et connectée. Elle implique des acteurs variés et des objets techniques. Les scientifiques négocient en permanence dans ces réseaux. Ils sont des acteurs politiques autant que des chercheurs. Ils ne sont pas isolés, mais engagés. Leur travail résulte de ces interactions permanentes. Leurs découvertes sont des produits sociaux.

Public Cible et Pertinence de l’Ouvrage

Ce texte est tiré d’une conférence donnée à l’INRA. Son contenu est considéré comme très décapant. Il offre une excellente introduction à l’œuvre de l’auteur. Il sert aussi de base à la sociologie des sciences. Le livre est très accessible à un large public. Il est destiné en priorité aux chercheurs. Ils sont invités à revoir leur propre pratique. L’ouvrage est aussi pertinent pour quiconque s’intéresse à la science. Il permet de mieux comprendre son rôle dans notre monde. Il s’adresse aux universitaires et aux curieux. Sa lecture est essentielle pour débattre de l’impact de la technologie.

Sommaire

Décrypter les Enjeux de l’Ordre Informationnel

Explorez la transformation profonde des systèmes de communication contemporains. Ce livre offre une analyse essentielle de l’évolution des médias de masse face à l’essor des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Il dépasse l’approche strictement technologique pour se concentrer sur les structures économiques et culturelles. Comprenez comment les logiques de l’industrie culturelle modifient la production et la distribution des contenus. Un ouvrage fondamental pour saisir la réalité complexe de la société de la communication et ses dynamiques de pouvoir.

L’Industrialisation de la Culture : Une Analyse Incontournable

Ce texte est une référence pour l’étude de l’industrialisation de la culture et des industries du contenu. L’auteur, Bernard Miège, examine les mécanismes par lesquels la culture est transformée en marchandise. Il détaille le rôle crucial des acteurs économiques dans la définition de l’information et du divertissement. Le livre est indispensable pour les étudiants, chercheurs et professionnels. Il permet de mieux anticiper les défis posés par le capitalisme informationnel et la numérisation de la vie sociale.

Maîtriser le Fonctionnement du Marché des Contenus

Saisissez les règles qui régissent le marché des contenus et son avenir. L’ouvrage fournit les outils conceptuels nécessaires pour analyser la production de l’information et des biens symboliques. Il clarifie la manière dont les modèles d’affaires et les stratégies d’acteurs influencent l’accès au savoir et à la diversité culturelle. Un guide précis pour comprendre les mécanismes de diffusion des messages médiatiques dans un environnement globalisé et numérisé. Ce livre est une lecture clé pour déconstruire les illusions sur la neutralité de la technologie.

Bernard Miège : Une Référence en Sciences de l’Information

L’auteur est une figure majeure des Sciences de l’Information et de la Communication (SIC). Son expertise est reconnue dans l’étude des médias, de la communication et des enjeux socio-économiques qui leur sont liés. Son travail contribue de manière significative à la compréhension des évolutions médiatiques. Ce livre est souvent cité dans les cursus universitaires. Il est une porte d’entrée vers une pensée critique sur le rôle des techniques et des structures industrielles dans la formation de notre perception du monde.

Caractéristiques

• Auteur : Bernard Miège

• Format : Broché

• Nombre de pages : 95 pages

• Date de parution : 14 mars 2001

• Éditeur : Inra-Quae

• ISBN-13 : 9782738006462

Quatrième de couverture

Titre : Le métier de chercheur regard d’un anthropologue

Résumé : Deux mythes symétriques traversent nos sociétés. Selon le premier, entretenu par les chercheurs eux-mêmes, il est nécessaire de protéger l’activité scientifique de toute pollution par les idéologies, les intérêts, les passions, les modes. Selon le second, véhiculé par nombre d’autorités morales, intellectuelles, religieuses, c’est au contraire la société et ses valeurs qu’il convient de protéger contre les conséquences des progrès incontrôlés de la science et de la technologie.

La science, répond le philosophe Bruno Latour, n’est ni hors ni contre la société, elle est tout simplement dans la société. Démontrer au passage les rouages du capitalisme scientifique, qui constitue le premier ressort de la dynamique de la recherche, l’auteur montre comment les scientifiques sont engagés dans des réseaux socio-techniques qui se jouent des frontières classiquement établies entre science et politique, entre humain et non-humain.

Ce texte décapant, tiré d’une conférence donnée à l’INRA, constitue une excellente introduction à l’œuvre de Bruno Latour et plus généralement à la sociologie des sciences.

Destiné en priorité aux chercheurs, cet ouvrage très accessible s’adresse aussi à un large public.

Éditeur : INRA

Par Bruno Latour

Envoi soigné et Déposé en 48h (jours ouvrables) Edition INRA-Quae 12 x 19 x 0,8 cm 95 pages Dépot légal:1997 Bon état