Le nom de la guerre : La Guerre du Roi Philip et les origines de l’identité américaine

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Découvrez comment les mots ont façonné l’histoire de la guerre entre colons et Indiens.

L’enquête de Jill Lepore sur la guerre la plus sanglante de l’histoire coloniale de l’Amérique.

Plongez dans un moment charnière : quand les Puritains ont écrit leur propre victoire.

Un essai historique essentiel pour réexaminer les débuts des États-Unis.

Envoi soigné et Déposé en 48h (jours ouvrables) Edition Anacharsis 14,5 x 21,5 x 2,5 cm 423 pages Dépot légal:2015 Bon état:pliure de lecture du coin droit de la couverture

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Description

Comprenez les origines violentes de l’identité américaine à travers ce conflit fondateur.

Résumé

La Guerre du Roi Philip : un conflit sans pitié

Entre 1675 et 1676, l’Amérique connut une guerre atroce. Elle opposa les Indiens et les colons britanniques de la côte Est. Cette période fut marquée par la violence. Le conflit est nommé « Guerre du Roi Philip ». Ce nom vient du chef principal des Indiens Algonquins, Metacom. La guerre fut d’une invraisemblable brutalité. Les massacres et les destructions furent monnaie courante. Les prisonniers étaient torturés ou réduits en esclavage. Cette guerre impitoyable se termina avec l’assassinat de Metacom. La victoire fut finalement remportée par les colons dits « Puritains ». Ce fut l’un des conflits les plus sanglants du continent.


Une enquête historique au-delà des faits

L’historienne Jill Lepore mène une enquête très poussée. Elle mobilise une quantité impressionnante de documents d’archives. Son travail dépasse la simple reconstitution des événements. Le récit est vivant et remarquablement documenté. L’auteure utilise un dispositif narratif virtuose. Elle articule la micro-histoire avec de larges perspectives. Le lecteur est plongé dans les origines des États-Unis. C’était un monde complexe et ambigu. Avant la guerre, les sociétés étaient en mutation. Les mondes des colons et des Indiens se confondaient. Cette situation incertaine fut la cause directe du conflit.


Le choc des identités et l’écriture du récit

La violence extrême de cette guerre est révélée. Elle s’explique par des enjeux de survie identitaire. Il y avait la christianisation des Indiens. Ils apprenaient les coutumes des colons, notamment l’écriture. Parallèlement, on présumait l’« ensauvagement » des colons anglais. Le livre explore la place de l’écrit dans l’histoire. C’est l’un des grands mérites de cet ouvrage. Les Puritains avaient la capacité de produire des textes. Ils ont saisi et donné un sens aux événements. Ils se sont ainsi approprié les mots de la guerre. Leur victoire sur le terrain fut doublée. Ils ont remporté la victoire sur l’histoire elle-même. Les vainqueurs ont écrit le récit final. C’est l’un des points centraux de l’analyse de Lepore.


L’auteure : une historienne et journaliste reconnue

Jill Lepore est une historienne américaine éminente. Elle enseigne l’histoire américaine à l’université d’Harvard. Elle est également journaliste pour le prestigieux New-Yorker. Son livre, Le Nom de la guerre, fut largement salué. Il a remporté le prestigieux Bancroft Prize en 1999. Un autre de ses ouvrages a été finaliste du prix Pulitzer. Il s’agit de New York Burning. Ce livre traite de l’esclavage à Manhattan au XVIIIe siècle. Son livre Book of Ages fut aussi récompensé. Il fut sacré meilleur livre de Non Fiction par le Time Magazine. Lepore est une voix majeure de l’historiographie contemporaine. Elle est réputée pour sa rigueur et son style narratif. Son œuvre est essentielle pour comprendre l’histoire américaine.

Sommaire

Le Nom de la Guerre : La Guerre du Roi Philip et les Origines de l’Amérique


Ce livre de Jill Lepore, historienne d’Harvard, revient sur la Guerre du Roi Philip (1675-1676). Ce conflit fut l’un des plus violents de l’histoire coloniale de l’Amérique. L’auteure mène une enquête historique méticuleuse, basée sur d’innombrables documents d’archives. Elle explore la violence inouïe qui opposa les Indiens Algonquins et les colons puritains. Le conflit, au-delà d’une simple bataille territoriale, a été un choc pour l’identité américaine naissante.


Aux sources de l’identité américaine et de l’historiographie

Lepore utilise une narration virtuose pour confronter la micro-histoire et la perspective globale. Elle démontre que, avant cette guerre, les mondes des colons et des autochtones étaient en voie de confusion. C’est cette incertitude identitaire qui a nourri la violence extrême. L’ouvrage met en lumière comment les vainqueurs, les Puritains, se sont approprié non seulement la victoire militaire, mais aussi le récit historique. En produisant la majorité des textes et des écrits sur la guerre, ils ont façonné la mémoire du conflit. C’est une œuvre essentielle pour comprendre l’histoire des États-Unis et l’impact de l’écriture sur l’histoire elle-même.


Caractéristiques du Produit

  • Titre : Le nom de la guerre – La Guerre du Roi Philip et les origines de l’identité américaine

  • Auteur : Jill Lepore

  • Traduction : Frédéric Cotton

  • Format : Broché

  • Nombre de pages : 423

  • Date de parution : 19 octobre 2015

  • Éditeur : Anacharsis

  • ISBN-13 : 9791092011265

Quatrième de couverture

LE NOM DE LA GUERRE JILL LEPORE

La guerre du Roi Philip dévasta les colonies anglaises de la côte est de l’Amérique entre 1675 et 1676. Colons puritains et Indiens Algonquins s’y affrontèrent avec une violence inouïe. Après avoir manqué de disparaître, les colons finirent par l’emporter. Outrancièrement, au-delà de leur victoire par les armes, ils furent seuls à coucher cette guerre par écrit, à l’imposer à en publier la mémoire pour les siècles à venir – à lui donner son nom.

Avec un art consommé de la narration, Jill Lepore opère une plongée dans le monde brutal de cette époque, où le sang et « encore coulant » d’un même élan pour englober les autochtones dans l’oubli ; prolongeant son enquête jusqu’au XXᵉ siècle, elle expose de surcroît par quels détours cette guerre implacable fut instituée comme un moment fondateur de l’identité américaine.

Méditation suggestive sur la guerre parmi les hommes et réflexion sur l’histoire que l’on en fait, Le Nom de la guerre est une réussite rare : un livre d’histoire totale.


Jill Lepore est professeure d’histoire américaine à l’Université de Harvard et collabore au New Yorker. Elle a publié de nombreux ouvrages, dont Book of Ages, The Life and Opinion of Jane Franklin, finaliste du National Book Award, et New York Burning : Liberty, Slavery and Conspiracy in Eighteenth-Century Manhattan, finaliste du Pulitzer. Le Nom de la guerre a été lauréat du Bancroft Prize.


ISBN : 979-10-92011-26-5

Table des matières

  • Préface : Qu’y a-t-il dans un nom ? …………………………………………… 7

  • Brève chronologie de la guerre du Roi Philip …………………………… 33

  • Prologue : Le Cercle ……………………………………………………… 37

  • Première partie : Langage ……………………………………………….. 61

    • Chapitre 1 : Méfiez-vous des linguistes …………………………………. 105

    • Chapitre 2 : Son histoire imprimée …………………………………….. 139

  • Deuxième partie : Guerre …………………………………………………. 141

    • Chapitre 3 : Les « réparies de cruauté » ………………………………… 183

    • Chapitre 4 : Où donc est passé votre Dieu ? ……………………………… 225

  • Troisième partie : Servitude ……………………………………………… 227

    • Chapitre 5 : « Venez avec nous » ………………………………………… 267

    • Chapitre 6 : Une marchandise dangereuse ………………………………… 299

  • Quatrième partie : Mémoire ………………………………………………. 301

    • Chapitre 7 : Ce Léviathan blasphémateur ………………………………… 329

    • Chapitre 8 : La malédiction de Metamora ………………………………… 383

  • Épilogue : Le Rocher ……………………………………………………. 401

  • Bibliographie ……………………………………………………………. 425

  • Remerciements

Par Jill Lepore, Frédéric Cotton (Traduction)

Envoi soigné et Déposé en 48h (jours ouvrables) Edition Anacharsis 14,5 x 21,5 x 2,5 cm 423 pages Dépot légal:2015 Bon état:pliure de lecture du coin droit de la couverture

Informations complémentaires

Poids 725 g

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