Description
D.H. Lawrence révèle le secret et la philosophie oubliée des Étrusques.
Résumé
La fascination des représentations étrusques
Les œuvres étrusques captivent par leur expressivité unique et mystérieuse. Les léopards tirant leur langue semblent presque vivants sous les traits des artistes. Les hippocampes flottants et les daims mouchetés évoquent une nature sauvage.
Ces images s’impriment profondément dans notre imagination collective. Le profil ondoyant de la mer et les dauphins bondissants ajoutent une dynamique. Le plongeur en chute libre et l’homme gravissant la roche créent un mouvement saisissant.
Scènes de vie étrusques et leur étrangeté
Les hommes barbus allongés sur des lits de banquet brandissent des œufs énigmatiques. Les femmes aux coiffures coniques se penchent pour des caresses oubliées de notre époque. Les esclaves nus saisissant les jarres de vin expriment une liberté naturelle.
Leur nudité semble plus légère qu’un vêtement, presque comme une seconde peau. Ces scènes révèlent une vitalité venue de profondeurs inconnues et inaccessibles aujourd’hui. Les Étrusques semblent puiser leur énergie dans un courant de vie distinct.
Un courant de vie distinct et mystérieux
Les Étrusques paraissent animés par une vitalité venue d’un monde différent. Leur art et leur culture semblent puiser dans des sources perdues pour nous. Ils incarnent une spontanéité et un naturel que l’homme moderne a perdus.
Leur civilisation disparue offre un contraste frappant avec notre époque moderne. Leur art semble traverser les siècles avec une énergie toujours vivante. C’est comme si leur essence échappait à notre compréhension actuelle.
D. H. Lawrence et son voyage en terre étrusque
D. H. Lawrence écrit Croquis étrusques après un voyage en Toscane en 1927. Ce voyage, entrepris avec son ami Earl Brewster, marque une quête de régénération. Il découvre dans les tombes étrusques une vitalité qu’il juge disparue chez les modernes.
Malade, Lawrence trouve une inspiration nouvelle dans cette civilisation ancienne. Il perçoit dans l’art étrusque une spontanéité et une liberté perdues. Ce voyage influence profondément son ultime roman, L’Amant de lady Chatterley.
À propos des auteurs et traducteurs
Jean-Baptiste de Seynes, né en 1955 en Suède, est poète, critique et traducteur. Ses recueils de poèmes sont publiés sous le titre général Vent aux éditions Obsidiane. Il est également l’auteur d’une étude sur la poésie et la traduction.
Gabriel Levin, né à Paris en 1948, vit à Jérusalem depuis 1972. Les éditions Le Bruit du temps ont publié ses œuvres, dont Ostraca et Le Tunnel d’Ézéchias. Ses écrits, traduits de l’anglais, explorent des thèmes historiques et poétiques.
Sommaire
Croquis Étrusques : D.H. Lawrence et le Mystère de l’Étrurie
Plongez dans l’œuvre fascinante de D.H. Lawrence avec ses Croquis étrusques. Loin de ses romans, l’auteur nous livre ici un récit de voyage captivant, centré sur l’ancienne civilisation étrusque au début du XXe siècle. Ce livre est une méditation profonde sur la vie, la mort et l’art, offrant un contraste frappant entre la vitalité mystérieuse des Étrusques et le monde moderne.
Voyage en Italie : À la Découverte d’une Civilisation Oubliée
Lawrence explore les sites et les tombeaux étrusques en Italie, notamment à Cerveteri et Tarquinia. Il ne s’agit pas d’un simple essai historique, mais d’une tentative littéraire de retrouver l’âme d’un peuple. L’auteur s’attache à décrypter la philosophie de vie étrusque, en contraste avec l’héritage romain et chrétien. C’est une lecture essentielle pour les amateurs de littérature de voyage et d’histoire antique.
Caractéristiques du Produit
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Titre : Croquis étrusques
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Auteur : D.H. Lawrence
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Format : Broché
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Nombre de pages : 288
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Date de parution : 22 mai 2010
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Éditeur : Le Bruit du Temps
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ISBN-13 : 9782358730198
Quatrième de couverture
Traduction de l’anglais par Jean-Baptiste de Seynes Préface de Gabriel Levin
Appareil critique établi par Simonetta de Filippis pour la Cambridge Edition, notice traduite par Élisabeth Vialle Carte, précis d’histoire et lieux étrusques 52 reproductions en noir et blanc et couleur
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Les représentations étrusques ont quelque chose de poignant. Ces léopards qui tirent leur longue langue ; ces hippocampes qui vont flottant ; ces daims mouchetés qui voudraient esquiver le coup au flanc ou à’lencolure – voilà qu’ils s’insinuent dans notre imagination pour ne plus en partir. Nous revoyons le profil ondoyant de la mer, les dauphins qui bondissent en virgule, le plongeur en sa chute si précise, le petit homme qui derrière lui gravit si vivement la roche… et puis, ces hommes barbus mi-allongés sur les lits de banquet, cette façon qu’ils ont de brandir l’œuf mystérieux ! et ces femmes à la coiffure conique, quelle étrange manière elles ont de se pencher en avant pour des caresses dont nous ne savons plus rien ! Et c’est gaiement que les esclaves nus se baissent pour saisir les jarres de vin. Leur nudité est leur vêtement même, plus facile à porter qu’une étoffe… C’est comme si un courant puissant venu de quelque vie différente les traversait de part en part, sans rien de commun avec le courant superficiel qui nous anime aujourd’hui ; comme si les Étrusques tiraient leur vitalité de profondeurs inconnues dont l’accès nous est désormais refusé.
D.H. Lawrence, Croquis étrusques. « Les tombes peintes de Tarquinia » – I – 1927
Par D.H. Lawrence
Envoi soigné et Déposé en 48h (jours ouvrables) Edition Le Bruit du Temps 17 x 17 x 2 cm 288 pages Dépot légal:2010 Bon état : inscription sur la première page
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