Description
Une réflexion profonde sur notre place dans une foule anonyme, oscillant entre réalité et introspection.
Résumé
Une immersion dans les foules souterraines
Le narrateur explore la station de métro Saint-Lazare à Paris.
Il y consacre six mois de sa vie, presque quotidiennement.
Son objectif : noter et détailler le mouvement des foules.
La méthode est rigoureuse, l’approche semble scientifique.
Mais cette étude bascule rapidement vers une divagation folle.
Les chiffres s’accumulent, obsessionnels et déroutants.
Une fragmentation de l’humain
Le narrateur compte les corps, puis les bras, les orteils.
Il mesure même les ongles, les cheveux, jusqu’à la poussière.
Et si l’on pesait les gestes ou mesurait les courants d’air ?
Ce n’est pas une étude, mais une perte progressive de soi.
L’homme cherche à rassembler les morceaux de lui-même.
Ses fragments sont éparpillés dans les couloirs de l’Échangeur.
Un journal intime et universel
Ce journal explore les profondeurs de l’angoisse humaine.
L’homme creuse en lui des tunnels pour perdre ses démons.
Il arpente un dédale, en quête d’une preuve de présence.
Chaque détail devient une tentative contre la confusion.
Il dresse une carte pour définir les limites du réel.
Mais plus il avance, plus la dispersion s’intensifie.
La réalité élastique
Les gens changent de corps sans prévenir, écrit-il.
Notre identité est mouvante, poreuse, indéfinie.
Un trou dans le tissu laisse proliférer tous les possibles.
Les membres ont leur propre vie, leur gestuelle unique.
Nous traversons des corps, migrants dans une humanité diffuse.
Dans le silence de la matière, toute traversée implique une perte.
À propos de l’auteur
Jean-Louis Giovannoni est né à Paris en 1950.
Il a travaillé comme assistant social en hôpital psychiatrique.
Sa carrière littéraire débute avec Garder le mort en 1975.
Ce livre devient un classique de la poésie contemporaine.
Il compose une œuvre fragmentée, explorant le malaise humain.
Ses textes interrogent l’espace, la violence sociale et l’identité.
Une poésie entre prose et réflexion
Dans les années 80, Giovannoni altère le vers poétique.
Il mêle fantasmagorie, biographie et pulsions dans ses œuvres.
Ses thèmes explorent les rapports sociaux et la réalité élastique.
Lauréat du prix Georges-Perros en 2010, il est reconnu.
Il préside la Maison des écrivains et de la littérature.
Son travail reste marqué par une quête introspective profonde.
Sommaire
Intérêt du livre
Découvrez L’échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare – Roman intérieur .
Ce récit plonge le lecteur dans les profondeurs d’un métro parisien.
Le narrateur explore les foules avec une méthode à la fois scientifique et poétique.
Chaque détail, chaque fragment de réalité est scruté avec obsession.
L’échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare interroge notre identité mouvante.
Un voyage introspectif qui mêle angoisse, fragmentation et humanité.
Points forts
L’échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare se distingue par sa profondeur.
Les descriptions des foules et des corps sont à la fois précises et évocatrices.
L’auteur mêle introspection personnelle et réflexion universelle.
Le style oscille entre prose et poésie, captivant le lecteur dès les premières pages.
Ce roman court de 75 pages est intense et riche en émotions.
Idéal pour ceux qui cherchent une lecture immersive et réflexive.
Témoignages anonymes
L’échangeur souterrain de la gare Saint-Lazare m’a profondément touché.
Un lecteur souligne la puissance des images décrites dans ce roman.
Un autre apprécie la manière dont l’auteur explore l’identité humaine.
Les fragments de réalité deviennent universels grâce à l’écriture poétique.
Certains saluent la capacité de Giovannoni à transformer l’ordinaire en extraordinaire.
Un livre qui reste gravé en vous longtemps après la lecture.
Jean-Louis Giovannoni
Envoi soigné et Expédié en 48h (jours ouvrables) Edition Unes 15,2 x 21,0 x 1,0 cm 75 pages Dépot légal : 2020 Très Bon état
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